Illustration - Les folles d’enfer
Inspirée de l’histoire de ces femmes, baptisées les folles d’enfer. Enfermées durant plus de deux siècles - la Salpêtrière est devenu le théâtre de ces figures féminines recluses et laissées pour compte. Le projet d’illustration s’immerge dans les lieux de la Salpêtrière, appuyé d’images d’archives, le décor essaye de retranscrire une image de l’hôpital datant de plusieurs siècles.
Ces femmes prisonnières, déambulent et s’exhibent lors du renommé « bal des folles d’enfer ». Travail de la couleur et du jeu d’ombres. Les femmes comme figées dans le temps, errent dans les couloirs de la Salpêtrière, elles dansent et virevoltent tels des spectres qui marquent le passé des lieux. Les danseuses habillées de blanc, en chemise de nuit et/ou dénudées font écho à la véracité de leur vie passée. Les danses s’inspirent de la célèbre danseuse Pina Bausch et son interprétation du corps traité essentiellement comme apparition, surgissement inattendu et sauvage.